Un p’tit mot sur la saison 5 de The Flash

Au bout de cinq saisons, la série parvient à trouver un équilibre. Il était temps…

Les relations entre les divers personnages sont nettement plus harmonieuses. A commencer par celle de Barry et Iris au sein de laquelle on ressent plus de complicité et non plus cette drôle de rivalité ambiante qui faisait d’eux tout sauf un couple. Chacun semble trouver sa place naturellement. Le personnage d’Iris West a positivement évolué, lâchant son fouet et par conséquent son statut de dominatrice au sein de la team. Ses interventions sont pertinentes sans qu’elle n’ait à jouer des coudes maladroitement auprès de ses camarades. Iris West n’apparaît plus comme une groupie dérangée qui tente désespérément de marcher sur les traces de Flash. Elle est impliquée dans son métier de journaliste qu’elle exerce consciencieusement. C’est une femme nouvelle, plus épanouie, plus agréable, un véritable soutien pour Barry et une journaliste vraiment en quête de vérité. En somme elle est une héroïne hormis dans cette scène grotesque dont la chaîne Chronique en Série fait mention lorsqu’Iris plonge dans le vide pour sauver Barry.

Barry, quant à lui, se détache clairement de son rôle de petit oisillon perdu qui se lamente en permanence et incarne enfin un héros accompli. Le duo étouffant, voire castrateur, Iris West et Joe West, son père, a disparu des radars. Faire de Barry l’enfant recueilli par la famille West n’était, à mon sens, pas une bonne idée. D’autant que ce scénario était beaucoup trop éloigné de l’histoire originelle. Je ne sais pas quel sujet les scénaristes ont tenté d’exploiter. Mais il était évident que ce schéma tuait la naissance du super héros dans l’œuf. Dans cette 5ème saison, Joe West se trouve plus en retrait, quittant son rôle de père abusif, en raison d’un mal de dos dit-on… Un mal pour un bien, sans méchanceté aucune. De plus, le personnage est davantage concentré sur sa propre vie auprès de Cecile Horton, une petite bouffée d’oxygène dans cette série, par ailleurs, qui a le don de remettre les pendules à l’heure avec fraîcheur et dynamisme.

Sur le scénario lui-même, autant dire que les scénaristes ont cruellement manqué d’imagination (encore). Les drames sentimentaux ont enfin quitté la scène. Mais on ne peut que continuer à se sentir frustré, notamment du côté des adversaires de Flash. Cicada donne bien du fil à retordre aux héros avec une toute puissance inattendue. Cependant, ce personnage ne m’a pas convaincue. Le personnage reste assez pauvre et le jeu d’acteur assez moyen. A part Le Penseur, la série propose des méchants plutôt fades et répétitifs aux interventions très alambiquées.

The Flash — « Therefore I Am — Image Number: FLA407a_0293b.jpg — Pictured (L-R) Kim Engelbrecht as The Mechanic and Neil Sandilands as The Thinker — Photo: Dan Power/The CW — © 2017 The CW Network, LLC. All rights reserved.

La présence de Nora West Allen est intéressante bien que je ne vois pas le lien entre la destruction de la dague de Cicada et la fin de son existence. Cela voudrait-il dire que l’éternelle présence de Cicada dans le futur aurait été un puissant aphrodisiaque qui aurait permis à Barry et Iris de concevoir Nora ? A moins que mon cerveau n’ait pas réussi à suivre ces incessants voyages dans le temps, il ne me semble pas qu’il ait été fait mention de la mort de Barry et/ou d’Iris de la main de Cicada dans une autre Timeline. A part un tel événement, qu’est-ce qui pourrait bien les empêcher de procréer dans ce cas ? De plus l’intrigue autour du mystérieux langage inscrit dans le journal de Nora, rapportée par le passé par Barry à son retour de la vitesse pure, est un peu bâclée. Je reste sur ma faim. Et finalement l’histoire intègre un énième retour de Reverse Flash. Je suis plutôt fan de Tom Cavanagh. Mais tout ça pour ça ?

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